Impacts écologiques et bienfaits sur la santé
Bien entendu, on ne saurait passer sous silence la valeur écologique du Jardin Notman. Elle saute aux yeux. Ce jardin composé d’arbres immenses, dont certains centenaires ont été plantés par M. Notman, sont, pour plusieurs, d’une grande rareté. Un exemple : on y retrouve des chicots du Canada, espèce d’arbre très difficile à trouver et considérée comme menacée dans plusieurs régions du pays. Cela ajoute au caractère névralgique de cet espace, qui rappelons-le, est une aire de protection patrimoniale (Maison Notman). La préservation de ces arbres centenaires et rares, qui offrent en plus une continuité visuelle avec ceux du Mont-Royal, constitue un enjeu écologique indéniable.
Ce bosquet d’arbres gigantesques joue un rôle de poumon environnemental qui est fortement appréciable à ce croisement d’artères très achalandé où les véhicules redémarrent sans cesse en raison de la présence d’une station d’essence. Le Jardin y remplit un rôle de salubrité publique en faisant contrepoids à l’émission de CO2, aux vapeurs d’essence et aux particules fines. De plus, il s’agit, chose très rare au centre-ville, d’un terrain non contaminé, ce qui favorise la création d’un parc.
En outre, grâce à la végétation qui le compose, il a un « effet climatiseur » sur son environnement. En effet, des chercheurs ont mesuré que l’effet résiduel de rafraîchissement de l’air par une zone arborée se fait sentir sur une distance de 80 mètres[1]. Au-delà de cette distance, l’effet est nul. Or, dans les 80 mètres entourant le Jardin Notman se trouvent trois îlots de chaleur importants, soient les intersections Sherbrooke / Saint-Laurent, Sherbrooke / Saint-Urbain ainsi que la grande surface de bitume de la station d’essence Esso.
Notons également que, dans son livre Planète Cœur, Santé cardiaque et environnement, le cardiologue François Reeves soutient, nombreuses études à l’appui, que planter des arbres est nécessaire à la santé puisque les poussières doublent les maladies cardiaques à proximité des voies de grande circulation[2].
Les bienfaits directs de la végétation en milieu urbain sur la santé des citoyens sont bien documentés dans de nombreuses publications scientifiques. Les mémoires que nous présentons à la fin de ce document mettent ce constat en évidence.
Pour ces raisons, nous sommes d’avis que l’abattage des arbres du Jardin Notman serait nuisible pour la santé publique. À long terme, la présence des arbres continuera à atténuer les effets néfastes de la très haute densité du cadre bâti du quartier.
[1] Shashua-Bar, L. et Hoffman, M. E. (2000), Vegetation as a climatic component in the design of an urban street: An empirical model for predicting the cooling effect of urban green areas with trees. Energy and Builings, vol. 31, no3, pp. 221-235.
[2] Reeves, Dr François, Planète Cœur, Santé cardiaque et environnement, Éditions du CHU Sainte-Justine et Éditions Multimondes, février 2011.
Ce bosquet d’arbres gigantesques joue un rôle de poumon environnemental qui est fortement appréciable à ce croisement d’artères très achalandé où les véhicules redémarrent sans cesse en raison de la présence d’une station d’essence. Le Jardin y remplit un rôle de salubrité publique en faisant contrepoids à l’émission de CO2, aux vapeurs d’essence et aux particules fines. De plus, il s’agit, chose très rare au centre-ville, d’un terrain non contaminé, ce qui favorise la création d’un parc.
En outre, grâce à la végétation qui le compose, il a un « effet climatiseur » sur son environnement. En effet, des chercheurs ont mesuré que l’effet résiduel de rafraîchissement de l’air par une zone arborée se fait sentir sur une distance de 80 mètres[1]. Au-delà de cette distance, l’effet est nul. Or, dans les 80 mètres entourant le Jardin Notman se trouvent trois îlots de chaleur importants, soient les intersections Sherbrooke / Saint-Laurent, Sherbrooke / Saint-Urbain ainsi que la grande surface de bitume de la station d’essence Esso.
Notons également que, dans son livre Planète Cœur, Santé cardiaque et environnement, le cardiologue François Reeves soutient, nombreuses études à l’appui, que planter des arbres est nécessaire à la santé puisque les poussières doublent les maladies cardiaques à proximité des voies de grande circulation[2].
Les bienfaits directs de la végétation en milieu urbain sur la santé des citoyens sont bien documentés dans de nombreuses publications scientifiques. Les mémoires que nous présentons à la fin de ce document mettent ce constat en évidence.
Pour ces raisons, nous sommes d’avis que l’abattage des arbres du Jardin Notman serait nuisible pour la santé publique. À long terme, la présence des arbres continuera à atténuer les effets néfastes de la très haute densité du cadre bâti du quartier.
[1] Shashua-Bar, L. et Hoffman, M. E. (2000), Vegetation as a climatic component in the design of an urban street: An empirical model for predicting the cooling effect of urban green areas with trees. Energy and Builings, vol. 31, no3, pp. 221-235.
[2] Reeves, Dr François, Planète Cœur, Santé cardiaque et environnement, Éditions du CHU Sainte-Justine et Éditions Multimondes, février 2011.