Julie Labrecque-Pagé, urbaniste résidente du Plateau
L’arrondissement du Plateau Mont-Royal est, selon le chapitre du Plan d’urbanisme, à une densité de 13096 habitants par km2, ce qui fait de lui le secteur le plus densément peuplé de la ville de Montréal.
Bien que la fonction résidentielle prédomine sur une bonne partie du territoire, le Jardin Notman est localisé à proximité de secteurs mixtes (emploi, commerces et résidences), de grands équipements institutionnels ainsi que du centre-ville. Les environs du Jardin Notman sont donc fréquentés tant par des résidents, des travailleurs que des visiteurs. L’enjeu discuté aujourd’hui concerne certes en premier lieu les résidents de ce secteur de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, mais a aussi, à une échelle plus importante, le dossier de la préservation du Jardin Notman doit être considéré au-delà de l’arrondissement dû aux multiples fonctions du secteur.
Bien que l’arrondissement soit le plus dense de la ville de Montréal, le Plan d’urbanisme fait le constat qu’il n’existe que très peu de terrains disponibles pour des fins de parcs et espaces verts et qu’il est nécessaire de prendre action afin d’augmenter la présence d’espaces verts dans l’arrondissement. Il va de soit que la consolidation de la trame verte existante et l’ajout de toute opportunité de verdissement est nécessaire pour enrichir le réseau. En ce sens, la Ville reconnaît l’importance des espaces verts privés et de les protéger (Objectif 11 du Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal).
De plus, l’objectif 3 du Plan d’urbanisme souligne l’importance de valoriser le paysage urbain afin d’assurer une qualité de vie, en faisant référence aux espaces verts. La préservation du Jardin Notman irait effectivement dans ce sens puisque, en plus de le protéger, l’objectif est d’ouvrir le lieu et de le rendre accessible. Ce paysage ne servira donc plus que de trame de fond : les citoyens de la métropole pourront profiter du site et s’y ressourcer. Cet espace vert nouvellement démocratisé pourra devenir un lieu de rassemblement et de cohésion sociale en plus d’enjoliver le secteur.
La préservation du paysage du Jardin Notman a aussi ses effets sur le paysage de l’unité de paysage à laquelle il appartient. En effet, un espace vert met en valeur l’existant de la sorte que la maison Notman et autres ensembles limitrophes pourront être valorisés par la préservation du Jardin.
Le Jardin Notman est situé dans un secteur très dense où la grande quantité de surface minéralisée cause un ilôt de chaleur. Il va de soit que la préservation du boisé a un effet sur la chaleur ressentie du secteur, en plus d’améliorer la qualité de l’air. Selon le Plan de développement durable de la collectivité montréalaise, la présence d’arbres à Montéral doit passer de 20% à 25% d’ici 2025. Abattre le boisé
Milton pour un projet de construction irait à l’encontre de cet objectif.
Finalement, la densification à tout prix a des effets néfastes sur la qualité de vie d’un milieu. Puisqu’une croissance durable est visée, il est nécessaire d’atteindre un équilibre dans le développement. Le maintient et la préservation des espaces verts, dont le Jardin Notman, est un élément clé à cet équilibre.
L’arrondissement du Plateau Mont-Royal est, selon le chapitre du Plan d’urbanisme, à une densité de 13096 habitants par km2, ce qui fait de lui le secteur le plus densément peuplé de la ville de Montréal.
Bien que la fonction résidentielle prédomine sur une bonne partie du territoire, le Jardin Notman est localisé à proximité de secteurs mixtes (emploi, commerces et résidences), de grands équipements institutionnels ainsi que du centre-ville. Les environs du Jardin Notman sont donc fréquentés tant par des résidents, des travailleurs que des visiteurs. L’enjeu discuté aujourd’hui concerne certes en premier lieu les résidents de ce secteur de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, mais a aussi, à une échelle plus importante, le dossier de la préservation du Jardin Notman doit être considéré au-delà de l’arrondissement dû aux multiples fonctions du secteur.
Bien que l’arrondissement soit le plus dense de la ville de Montréal, le Plan d’urbanisme fait le constat qu’il n’existe que très peu de terrains disponibles pour des fins de parcs et espaces verts et qu’il est nécessaire de prendre action afin d’augmenter la présence d’espaces verts dans l’arrondissement. Il va de soit que la consolidation de la trame verte existante et l’ajout de toute opportunité de verdissement est nécessaire pour enrichir le réseau. En ce sens, la Ville reconnaît l’importance des espaces verts privés et de les protéger (Objectif 11 du Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal).
De plus, l’objectif 3 du Plan d’urbanisme souligne l’importance de valoriser le paysage urbain afin d’assurer une qualité de vie, en faisant référence aux espaces verts. La préservation du Jardin Notman irait effectivement dans ce sens puisque, en plus de le protéger, l’objectif est d’ouvrir le lieu et de le rendre accessible. Ce paysage ne servira donc plus que de trame de fond : les citoyens de la métropole pourront profiter du site et s’y ressourcer. Cet espace vert nouvellement démocratisé pourra devenir un lieu de rassemblement et de cohésion sociale en plus d’enjoliver le secteur.
La préservation du paysage du Jardin Notman a aussi ses effets sur le paysage de l’unité de paysage à laquelle il appartient. En effet, un espace vert met en valeur l’existant de la sorte que la maison Notman et autres ensembles limitrophes pourront être valorisés par la préservation du Jardin.
Le Jardin Notman est situé dans un secteur très dense où la grande quantité de surface minéralisée cause un ilôt de chaleur. Il va de soit que la préservation du boisé a un effet sur la chaleur ressentie du secteur, en plus d’améliorer la qualité de l’air. Selon le Plan de développement durable de la collectivité montréalaise, la présence d’arbres à Montéral doit passer de 20% à 25% d’ici 2025. Abattre le boisé
Milton pour un projet de construction irait à l’encontre de cet objectif.
Finalement, la densification à tout prix a des effets néfastes sur la qualité de vie d’un milieu. Puisqu’une croissance durable est visée, il est nécessaire d’atteindre un équilibre dans le développement. Le maintient et la préservation des espaces verts, dont le Jardin Notman, est un élément clé à cet équilibre.